1 A la fin dâun chapitre ou Ă la fin de certains objectifs dâapprentissage, nous demandons aux Ă©lĂšves de rĂ©viser pour la sĂ©ance suivante. Nous dĂ©marrons la sĂ©ance par un quiz. Quizizz permet dâapporter beaucoup dâĂ©lĂ©ments de ludification. Lâinterface dĂ©jĂ met lâĂ©lĂšve dans une atmosphĂšre ludique.
Ladissertation et lâĂ©preuve composĂ©e dans le Bulletin Officiel n° 8 du 25-7-2019 et dans le Bulletin Officiel SpĂ©cial n° 2 du 23-02-2020.. 11 1. RĂ©viser : Les concepts (mots-clĂ©s) pour se construire un vocabulaire
faisantappel Ă ses connaissances acquises dans le cadre du programme. Partie 2: Ătude dâun document; il est demandĂ© aux candidats de rĂ©pondre aux questions en mobilisant ses connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une dĂ©marche mĂ©thodologique rigoureuse, de collecte et de traitement de lâinformation.
I Les moyens d'une politique économique. - Pour un Etat, pour les pouvoirs publics en général, agir sur l'économie est avant tout une décision politique, une volonté. Il
IV- QUELLES POLITIQUES ĂCONOMIQUES EN EUROPE ? UNE MISE EN PERSPECTIVE DES POINTS DE VUE NATIONAUX. M. JoĂ«l BOURDIN, PrĂ©sident. - Mesdames et Messieurs, nous allons reprendre notre sĂ©ance. J'ai Ă©tĂ© privĂ© de la premiĂšre partie, j'en suis dĂ©solĂ© pour les animateurs et pour Serge LEPELTIER qui a acceptĂ© avec beaucoup de gentillesse de venir
Vay Nhanh Fast Money. DeuxiĂšme spĂ©cialitĂ© la plus choisie parmi les lycĂ©ens de terminale 136 466 candidats doivent passer ce mercredi ou jeudi leur Ă©preuve de spĂ©cialitĂ© de SES. Voici le premier corrigĂ© pour lâĂ©preuve qui a eu lieu ce mercredi entre 14h et sujets pour cette premiĂšre journĂ©e dâĂ©preuve en spĂ©cialitĂ© SES sont trĂšs classiques et sans difficultĂ©s. Le chapitre sur les politiques Ă©conomiques dans le cadre de lâUnion europĂ©enne, redoutĂ© par nombre de candidats, nâest pas tombĂ© en ce premier jour dâ 2022 le sujet de SES en intĂ©gralitĂ© CorrigĂ© du sujet de SES du Bac 2022 - Mercredi 11 maiDissertation Le sujet est classique et porte sur le chapitre Quels sont les sources et les dĂ©fis de la croissance Ă©conomique ? »Le sujet nous invite Ă nous interroger sur les sources de la croissance Ă©conomique, câest Ă dire lâaugmentation soutenue pendant une pĂ©riode longue de la production dâun pays. Cette production est mesurĂ©e par le biais du Produit intĂ©rieur brut exprimĂ© en termes rĂ©els corrigĂ© des effets de lâinflation. Il sâagit plus prĂ©cisĂ©ment dâun sujet de type discussion, la question Ă©tant la suivante les facteurs de production câest-Ă -dire les quantitĂ©s de ressources durables mises en Ćuvre dans le processus de production Ă savoir le facteur travail et le facteur capital fixe sont-ils les seuls facteurs de la croissance Ă©conomique ? La rĂ©ponse est non », puisquâil existe dâautres facteurs que sont le progrĂšs technique et les possible Lâaugmentation de la quantitĂ© des facteurs travail et capital est une source importante de croissance du PIB sur le long terme. Cependant, le progrĂšs technique mesurĂ©e par la productivitĂ© globale des facteurs apporte une contribution non nĂ©gligeable Ă la croissance, tout comme la mise en place dâinstitutions propices Ă lâaugmentation de la de mĂ©nager lâĂ©quilibre des parties, il a Ă©tĂ© privilĂ©giĂ© ici un plan en trois La croissance repose en partie sur lâaccumulation des facteurs de La contribution de lâaccumulation du facteur facteur travail correspond Ă la quantitĂ© de travail humain utilisĂ©e. Lâaccumulation du facteur travail passe notamment par lâaugmentation de la quantitĂ© de travailleurs ex croissance dĂ©mographique ou hausse du taux dâactivitĂ© ou par lâaugmentation du temps de travail ex augmentation de la durĂ©e lĂ©gale du travail-Cf doc 1 augmentation entre le 2000 et 2019 du nombre de personnes en emploi en France de lâordre dâenviron 3,5 millions-Cf doc 2 oĂč lâon observe que la croissance amĂ©ricaine est en grande partie tirĂ©e par la hausse de la quantitĂ© de facteur La contribution de lâaccumulation du facteur facteur capital fixe dĂ©signe lâensemble des moyens de production durables utilisĂ©s durant plusieurs cycles de production. Il rĂ©sulte de lâinvestissement câest-Ă -dire le flux qui vient maintenir, accroĂźtre ou amĂ©liorer le stock de capital favorise la croissance car il constitue un Ă©lĂ©ment de la demande globale avec la consommation, si les entreprises investissent, cela crĂ©e des richesses. ex politique de grands travauxIl a aussi un impact sur lâoffre puisque les entreprises vont renouveler, augmenter ou amĂ©liorer par lâinvestissement leurs capacitĂ©s de production-Cf doc 2 contribution importante du facteur capital Ă la croissance en France en 2019 puisque le facteur capital expliquait environ la moitiĂ© pts de % de la hausse du PIB de doc 3 oĂč lâon perçoit lâimportance du facteur capital dans la croissance des pays de la zone euro et en particulier en croissance provient donc bien en partie dâune augmentation de la quantitĂ© des facteurs de production, travail et capital. Ce processus dâaugmentation des facteurs de production sâappelle lâaccumulation et on peut parler de croissance extensive pour dĂ©signer lâaugmentation de la production qui trouve son origine dans lâaccroissement des facteurs de production La croissance repose Ă©galement sur lâamĂ©lioration de la productivitĂ© globale des facteurs provenant du progrĂšs part non nĂ©gligeable de la croissance ne sâexplique ni par lâaugmentation du facteur capital ni par celle du facteur travail câest la contribution de la productivitĂ© globale des facteurs cf doc 2. La productivitĂ© globale des facteurs PGF correspond Ă lâefficacitĂ© de la combinaison des facteurs travail et capital. Le PT est le principal facteur dâaugmentation de la PGF. On assimile la PGF Ă une mesure du progrĂšs technique reprĂ©sente lâensemble des amĂ©liorations de la combinaison de capital et de travail permettant dâaccroĂźtre la production sans augmenter les facteurs employĂ©s. Le progrĂšs technique rĂ©sulte en particulier dâinnovations et agit aussi bien sur lâoffre que sur la Le progrĂšs technique agit sur lâ innovations de procĂ©dĂ© gĂ©nĂšrent des gains de productivitĂ© qui sont Ă lâorigine dâune augmentation de la production = augmentation de lâoffre.- Ces gains de productivitĂ© entrainent une baisse des coĂ»ts unitaires de production qui conduit Ă une augmentation du profit permettant dâaugmenter les investissements = hausse de lâoffre.B Le progrĂšs technique agit sur la Le progrĂšs technique entraine des gains de productivitĂ© qui permettent une baisse des prix et/ou une augmentation des salaires. Le pouvoir dâachat augmente alors = augmentation de la demande et la production doit augmenter =croissance pour rĂ©pondre Ă cette hausse de la La croissance est enfin favorisĂ©e par certains investissements et un cadre institutionnel Des investissements source de croissance progrĂšs technique est stimulĂ© par des investissements en capital technologique, en capital humain cf doc 4 et en capital Le rĂŽle des Par ailleurs, le progrĂšs technique, et plus gĂ©nĂ©ralement les activitĂ©s Ă©conomiques, ont besoin dâun cadre Ă©conomique, social, culturel et politique qui soit favorable Ă leur RĂŽle des droits de propriĂ©tĂ© notamment des brevets pour inciter les composĂ©e Sujet A PremiĂšre partie Mobilisation des connaissancesCette question porte sur le chapitre Quels sont les fondements du commerce international et de lâinternationalisation de la production ». Il sâagit dâexpliciter le rĂŽle des dotations factorielles dans la spĂ©cialisation internationale. Les dotations factorielles dĂ©signent les quantitĂ©s de facteurs de production disponibles dans une Ă©conomie. La spĂ©cialisation correspond quant Ă elle Ă la concentration de la production dâune entreprise ou dâun pays sur un nombre limitĂ© de dotations factorielles en travail et capital des pays ont un rĂŽle essentiel dans le commerce international puisque ce sont elles qui dĂ©terminent en partie les avantages comparatifs et la spĂ©cialisation des pays. Autrement dit, les Ă©changes commerciaux internationaux reposent sur ces dotations qui expliquent lâavantage comparatif et la spĂ©cialisation des pays. On pouvait ici faire rĂ©fĂ©rence Ă la thĂ©orie Hecksher, Ohlin et Samuelson HOS selon laquelle la spĂ©cialisation sâexplique par lâabondance relative dâun facteur de production par rapport Ă un autre un pays a intĂ©rĂȘt Ă se spĂ©cialiser dans les productions intensives en facteurs relativement abondants sur le territoire comparativement aux autres pays. Ainsi, par exemple, les pays qui disposent dâune main dâĆuvre nombreuse avec un coĂ»t du travail relativement faible ont intĂ©rĂȘt Ă se spĂ©cialiser dans des productions nĂ©cessitant beaucoup de main dâĆuvre ex la Chine dans le textile. De la mĂȘme façon, les pays qui disposent dâune dotation en capital relativement importante par rapport au travail coĂ»t du capital plus faible ont un avantage comparatif dans les productions intensives en capital utilisant beaucoup de capital et peu de travail. On peut citer par exemple la France dans la production partie Etude dâun documentLe document proposĂ© est classique, il compare les niveaux de vie moyens des deux dĂ©ciles extrĂȘmes câest-Ă -dire D1 les 10 % les plus modestes et D9 les 10 % les plus aisĂ©s avant et aprĂšs Ă©tat dâapprĂ©cier lâimpact de la redistribution pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s de niveaux de On observe que les 10 % des mĂ©nages les plus modestes ont un niveau de vie annuel moyen avant redistribution de 3260 euros. AprĂšs redistribution prĂ©lĂšvements et versement des prestations sociales, leur niveau de vie sâĂ©lĂšve Ă 10 200 euros soit une augmentation consĂ©quente de 212,9 %. La situation Ă©conomique des plus pauvre est donc bien meilleure aprĂšs redistribution et en particulier aprĂšs le versement des prestations sociales rĂŽle clĂ© de la prime dâactivitĂ© et des minima sociaux comme le RSA.2. Les pouvoirs publics agissent par lâintermĂ©diaire de la fiscalitĂ© ensemble des rĂšgles concernant les impĂŽts afin de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s de niveaux de vie. Ainsi, lâimpĂŽt progressif ex lâimpĂŽt sur le revenu permet de diminuer rĂ©ellement les inĂ©galitĂ©s Ă©conomiques entre ceux ayant des revenus Ă©levĂ©s et ceux ayant des revenus modestes. Il consiste Ă appliquer un taux dâimposition plus Ă©levĂ© lorsque les revenus des mĂ©nages sont plus Ă©levĂ©s. Illustration sur le document oĂč lâon observe quâen 2019 les 10% des personnes les plus riches ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s en moyenne de 12 680 euros au titre des impĂŽts directs dont fait partie lâimpĂŽt sur le revenu contre seulement 10 euros en moyenne pour les 10% les plus protection sociale dĂ©signe le systĂšme de prise en charge par la collectivitĂ© des consĂ©quences Ă©conomiques dâun certain nombre de situations appelĂ©es risques sociaux maladie, vieillesse, chĂŽmage, familleâŠ. La protection sociale se traduit alors par une importante redistribution des revenus. La redistribution regroupe lâensemble des mesures prises par les administrations publiques pour modifier la rĂ©partition des revenus par lâintermĂ©diaire des prĂ©lĂšvements obligatoires et des prestations cette redistribution est horizontale, câest-Ă -dire indĂ©pendante du revenu des personnes, il fallait pour rĂ©pondre Ă la question insister sur redistribution verticale qui consiste Ă redistribuer lâargent des plus riches vers les plus pauvres. Câest le cas notamment du RSA qui est financĂ© par les impĂŽts payĂ©s par lâensemble des Français, et notamment les plus riches, mais dont les prestations sont rĂ©servĂ©es aux mĂ©nages les plus modestes. Illustration dans le document oĂč lâon constate quâen 2019 les 10% des personnes les plus modestes ont reçus en moyenne 7 140 euros au titre des prestations sociales contre seulement 190 euros en moyenne pour les 10 % les plus partie Raisonnement sâappuyant sur un dossier documentaireLe sujet est classique et porte sur le chapitre Quelles mutations du travail et de lâemploi ? ». Il nous invite Ă montrer que certaines Ă©volutions de lâemploi ont pu affaiblir le rĂŽle intĂ©grateur du travail est une instance dâintĂ©gration sociale importante dans nos sociĂ©tĂ©s. Le travail est source dâintĂ©gration sociale = Processus permettant Ă un individu ou Ă un groupe de devenir membre dâun groupe plus vaste en adoptant les valeurs et les normes qui lui sont spĂ©cifiques car il fournit des revenus et des droits sociaux, mais aussi un statut social ou une identitĂ© sociale ainsi quâun rĂ©seau de relations. Or, les Ă©volutions du marchĂ© du travail observĂ©es depuis la fin des Trente Glorieuses remettent en cause ce lien entre travail et intĂ©gration la fin des Trente Glorieuses, le marchĂ© du travail est marquĂ© par le dĂ©veloppement dâun chĂŽmage de masse, le dĂ©veloppement de lâemploi prĂ©caire ainsi que par lâavĂšnement du Le chĂŽmage remet en cause le pouvoir intĂ©grateur du Apparition dâun chĂŽmage de masse depuis 1975 cf doc 3- Le chĂŽmage entraĂźne une perte de revenu ainsi que de certains droits sociaux, ce qui limite lâaccĂšs aux biens et services. Le chĂŽmage peut donc empĂȘcher de participer pleinement Ă la sociĂ©tĂ© de consommation qui est la nĂŽtre. La progression du chĂŽmage est ainsi facteur de progression de pauvretĂ©. De plus, la perte dâun emploi peut sâaccompagner dâune perte de liens sociaux ainsi quâune remise en cause de son identitĂ© sociale ou de son statut social sentiment dâinutilitĂ© par exemple. Les risques en termes dâintĂ©gration sociale liĂ©s au chĂŽmage sont dâautant plus importants que la durĂ©e du chĂŽmage est longue. Enfin, cela va affecter la capacitĂ© Ă retrouver un emploi perte des compĂ©tences techniques par manque de pratique ou parce que les savoir-faire professionnels Ă©voluent, perte des relations sociales collĂšgues de travail, voire stigmatisation par les employeurs un chĂŽmeur de longue durĂ©e est souvent suspectĂ© dâĂȘtre responsable de son Ă©tatB La prĂ©carisation de lâemploi remet en cause le pouvoir intĂ©grateur du La prĂ©caritĂ© est une situation marquĂ©e par lâinstabilitĂ© et lâabsence de garanties sur la durĂ©e de lâemploi dans le temps CDD, interim, contrats aidĂ©s.- MĂȘme si la norme reste le CDI, on observe dans le document 2 une hausse constante entre 1982 et 2019 de la part des salariĂ©s en CDD. MĂȘme constat pour lâinterim et le temps Ces emplois prĂ©caires entrainent des conditions de vie plus difficiles et des difficultĂ©s dâintĂ©gration sociale Revenus plus faibles temps partiel et/ou instables CDD, intĂ©rim qui peut mener Ă la pauvretĂ© dĂ©veloppement des travailleurs pauvres. Les salariĂ©s concernĂ©s Ă©tant moins prĂ©sents sur leur lieu de travail, ou prĂ©sents uniquement pour une durĂ©e courte et temporaire, ils nâont pas le temps de dĂ©velopper des relations sociales durables avec leurs collĂšgues que ce soit des relations dâentraide au travail, ou des relations dâamitiĂ©. Effets sur les conditions de vie au travail. Il faut sans cesse sâadapter Ă un nouvel environnement exigences, collĂšgues, employeurs de travail. Les emplois prĂ©caires sont aussi parfois conçus comme un allongement de la pĂ©riode dâessai. Salaires plus faibles, revenus irrĂ©guliers, peu de perspectives de carriĂšre, conditions de travail dĂ©gradĂ©es car rapport de force totalement en faveur de lâ Effets sur la vie hors travail Exclu dâune certaine norme de consommation. DifficultĂ©s dâaccĂšs au crĂ©dit, au logement. DifficultĂ©s Ă se projeter dans lâavenir installation en couple, bĂ©bĂ©, phĂ©nomĂšne Tanguy ».C Le numĂ©rique remet en cause le pouvoir intĂ©grateur du La polarisation de lâemploi renvoie aux consĂ©quences de la diffusion des nouvelles technologies sur la demande de travail en faveur de la main-dâĆuvre qualifiĂ©e et au dĂ©triment de la main-dâĆuvre peu ou pas qualifiĂ©e. Câest donc un mouvement dâaccroissement parallĂšle dâemplois qualifiĂ©s et de qualitĂ©, et dâemplois non qualifiĂ©s et prĂ©caires causĂ© par le progrĂšs technique. Le numĂ©rique fait disparaitre certains emplois peu qualifiĂ©s fondĂ©s sur des tĂąches routiniĂšres cf doc 1 et accroĂźt la demande de main-dâĆuvre qualifiĂ©e, nĂ©cessaire au dĂ©veloppement de ces nouvelles technologies. En effet, les cadres et professions intellectuelles supĂ©rieures, disposant dâun capital humain important leur permettant de tirer parti des nouvelles technologies et de sâimpliquer dans le management participatif ont vu leurs conditions de travail sâamĂ©liorer nettement, gagnant en responsabilitĂ©s et en autonomie, et voyant des algorithmes effectuer les tĂąches Le numĂ©rique transforme les relations dâemploi en suscitant lâĂ©mergence de plateformes phĂ©nomĂšne dâubĂ©risation sur lesquelles des travailleurs non-salariĂ©s indĂ©pendants vendent leurs services aux utilisateurs ex Uber, AirbnbâŠ. Le numĂ©rique transforme les contrats de travail avec les salariĂ©s en de simples contrats commerciaux avec des prestataires considĂ©rĂ©s comme indĂ©pendants et au statut prĂ©caire. cf doc 2- Le travail peut empiĂ©ter sur la vie familiale, amicale Ă cause des Le tĂ©lĂ©travail rĂ©duit la frontiĂšre entre le lieu, mais aussi le temps, du travail et du non-travail. Le tĂ©lĂ©travail abolit la sĂ©paration entre le salariĂ© et le lieu dâexercice de son travail. Le risque est donc de travailler constamment, de ne jamais se dĂ©tacher de son travail le soir, le week-end, en vacances, donc de voir la charge de travail augmenter. De plus, les tĂ©lĂ©travailleurs se sentent plus frĂ©quemment isolĂ©s, stressĂ©s 47 % contre 33 % de ceux qui ne tĂ©lĂ©travaillent pas, et ont plus frĂ©quemment peur dâĂȘtre composĂ©e Sujet B PremiĂšre partie Mobilisation des connaissances1. Cette question porte sur le chapitre Comment expliquer lâengagement politique dans les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques ? ». Il sâagit de rappeler le paradoxe dâaction collective avant de montrer comment on peut le dĂ©passer avec les incitations Olson dans son analyse de lâaction collective aboutit Ă la conclusion que si les individus adoptent un comportement rationnel, ils ne participeront pas Ă une action collective ils se comporteront en passagers clandestins. En effet, ils Ă©vitent ainsi les coĂ»ts tout en bĂ©nĂ©ficiant des retombĂ©es positives malgrĂ© tout. Dans ces conditions, si tout le monde raisonne ainsi, aucune action collective ne verra le incitations sĂ©lectives sont une rĂ©ponse Ă ce paradoxe. Ce sont des stratĂ©gies mises en place par des organisations telles que les syndicats pour Ă©viter les comportements de passagers incitations sĂ©lectives peuvent ĂȘtre positives et visent alors Ă diminuer les coĂ»ts ou augmenter les bĂ©nĂ©fices retirĂ©s de lâengagement comme, par exemple une prise en charge du coĂ»t de la grĂšve, une augmentation de salaires rĂ©servĂ©es aux salariĂ©s qui ont participĂ© Ă la grĂšve ou le closed shop » systĂšme dans lequel lâemployeur ne peut embaucher que des salariĂ©s syndiquĂ©s.Elles peuvent aussi ĂȘtre nĂ©gatives lorsquâil sâagit de sanctionner lâindividu qui ne souhaite pas sâengager par exemple en lâisolant, en faisant tout pour remettre en cause son travail, en exerçant une pression psychologique sur luiâŠ.2. Cette question porte sur le chapitre Quelles politiques Ă©conomiques dans le cadre europĂ©en ».La politique europĂ©enne de la concurrence mise en Ćuvre par la Commission europĂ©enne, assistĂ©e par les autoritĂ©s nationales rĂ©gule, encadre et favorise la concurrence, afin quâelle soit libre et non faussĂ©e ». Lâobjectif est donc de tendre vers un marchĂ© concurrentiel dans le marchĂ© unique europĂ©en, et de lutter contre les consĂ©quences nĂ©fastes dâune concurrence imparfaite abus de position dominante, entente de producteurs, concentrations pouvant mener Ă un abus de position dominante.Une des limites de la politique de la concurrence concerne le contrĂŽle des fusion-acquisition puisquâelle rĂ©gule les concentrations dâentreprises. En faisant cela, elle empĂȘche les entreprises de devenir des champions europĂ©ens » pouvant affronter la concurrence Ă©trangĂšre Ă lâĂ©chelle mondiale. Par exemple, la Commission EuropĂ©enne a empĂȘchĂ© les entreprises ferroviaires Siemens et Alstom de fusionner entre elles pour quâelles ne soient pas en situation de quasi-monopole dans lâUE. Or si elles avaient fusionnĂ©, ce gĂ©ant europĂ©en aurait pu affronter les entreprises Ă©trangĂšres notamment le gĂ©ant mondial chinois CRRC et constituerait un facteur dâinnovation, de croissance et dâemploi en limite possible le contrĂŽle des aides dâEtat fait aussi lâobjet de critiques Ă savoir le fait que des pays non europĂ©ens aident leurs entreprises Ă ĂȘtre plus compĂ©titives par rapport aux entreprises Cette question porte sur le chapitre Comment est structurĂ©e la sociĂ©tĂ© française actuelle ? ». Il existe de multiples facteurs de structuration de lâespace social. Il sâagissait dâen prĂ©senter deux. Le niveau de diplĂŽme Plus le niveau de diplĂŽme augmente et plus lâemployaÂbilitĂ© de lâindividu sâamĂ©liore il dĂ©veloppe de nouvelles compĂ©tences et amĂ©liore son capital humain, ce qui lui permet de sâinsĂ©rer plus facilement sur le marchĂ© du traÂvail. De plus, le niveau de diplĂŽme a une influence sur lâengagement politique des personnes. En effet, une personne ayant un faible niveau de diplĂŽme niveau BAC maximum a tendance Ă ne pas voter ou ne pas adhĂ©rer Ă des associations ou des partis politiques contrairement Ă une personne ayant un niveau de diplĂŽme Ă©levĂ© supĂ©rieur au niveau BAC car elle se sent incompĂ©tente, et de ce fait illĂ©gitime Ă montrer un intĂ©rĂȘt Ă lâengagement politique. La position dans le cycle de vie de lâindividu est aussi un marqueur important, car lâĂąge quâa un individu au cours de sa vie produit des consĂ©quences importantes sur ses comportements dâĂ©pargne et donc de consommation, mais Ă©galement sur son emploi la proportion dâouvriers non qualifiĂ©s est bien plus forte avant 25 ans que dans les catĂ©gories dâĂąge suivantes, sur ses loisirs, ses opinions politiquesâŠOn pouvait Ă©galement Ă©voquer la catĂ©gorie socioprofessionnelle, la composition du mĂ©nage, le lieu de rĂ©sidence, le sexe, le revenu etc...DeuxiĂšme partie Raisonnement sâappuyant sur un dossier documentaireIdem que pour le sujet 2022 les sujets et corrigĂ©s de spĂ©cialitĂ© de ce mercredi 11 maiBac 2022 les dates et heures des Ă©preuves de spĂ©cialitĂ©sDates du Bac 2022 et rĂ©sultats du Bac
Accueil Terminale SES Auteurs Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? Jean Monnet Né en 1888, Jean Monnet est un homme politique français. Il est, avec l'italien De Gasperi et le chancelier allemand Adenauer, considéré comme l'un des PÚres fondateurs de l'Europe. Il joue un rÎle-clé dans la création de la CEE, future Union européenne. Il décÚde en 1979. Robert Mundell Né en 1932, Robert Mundell est un économiste canadien, prix Nobel d'économie en 1999. Ses travaux donnent naissance à la théorie de la zone monétaire optimale. En Europe, il influence les partisans de l'adoption de la monnaie unique. Mario Draghi Né en 1947, Mario Draghi est un économiste italien. Il est directeur de la Banque centrale européenne de 2011 à 2019. Il y pratique une politique monétaire de rachat de dettes pour tenter de limiter les effets de la crise de 2011.
Le dĂ©veloppement et de prĂ©servation de la concurrence passe par diffĂ©rents types de le TraitĂ© de Rome, lâarticle 3 appelle de ses vĆux la mise en place assurant que la concurrence sur le marchĂ© interne ne soit pas faussĂ©e. Plus spĂ©cifiquement, lâarticle 85 porte sur les ententes, le 86 sur les abus de position dominante et les 92 et 93 sont relatifs aux aides dâEtat. Dans le cas europĂ©en, la Commission EuropĂ©enne fait office de juge et de procureur puisquâelle constitue les dossiers et prend les dĂ©cisions. Certes, il est toujours possible de faire appel devant des Cours de justice mais les appels ne sont pas suspensifs puisque la Commission a le pouvoir de prendre des dĂ©cisions immĂ©diatement effectives et, au final, cela ne confĂšre aux entreprises concernĂ©es que peu de chances de renverser les effets dâune dĂ©cision nĂ©gative. Lorsque quâelle constate l'existence d'infractions, lâAutoritĂ© peut prononcer des sanctions et/ou des injonctions. Chaque sanction pĂ©cuniaire imposĂ©e par l'AutoritĂ© est dĂ©terminĂ©e en fonction des Ă©lĂ©ments propres Ă lâaffaire et de la situation individuelle de chaque contrevenant. Le montant est fixĂ© en fonction dâun certain nombre de critĂšres, comme la taille du marchĂ© affectĂ©, la gravitĂ© des faits ou encore la durĂ©e des pratiques⊠il peut atteindre 10 % du chiffre dâaffaires mondial du groupe. Comme nous le verrons dans le dĂ©tail des modalitĂ©s plus bas, certaines amendes atteignent des centaines de millions dâeuros⊠L'AutoritĂ© peut procĂ©der Ă une injonction elle peut enjoindre Ă l'auteur des pratiques anticoncurrentielles de cesser ses pratiques ou de modifier ses comportements afin de se conformer au droit de la concurrence modification dâune disposition des conditions gĂ©nĂ©rales de vente, dâun contratâŠ. En 2017, par exemple, la Commission a acceptĂ© la fusion entre les sociĂ©tĂ©s chimiques Dow et DuPont sous rĂ©serve dâune cession dâune partie des activitĂ©s dans le secteur des pesticides, dont sa structure mondiale de recherche et dĂ©veloppement. La Commission craignait que lâinĂ©vitable baisse de la concurrence se traduise par une hausse des prix et une diminution du nombre de variĂ©tĂ©s sur le marchĂ©. Face Ă une situation nĂ©cessitant une intervention rapide, l'AutoritĂ© de la concurrence peut ĂȘtre amenĂ©e Ă prononcer des mesures conservatoires en attendant de se prononcer sur le fond du dossier, en cas d'atteinte grave et immĂ©diate aux intĂ©rĂȘts dâun secteur Ă©conomique ou dâune entreprise. Par exemple, en 2014, lâAutoritĂ© a ordonnĂ© Ă la ligue nationale de rugby et Canal + de suspendre lâaccord dâexclusivitĂ© des droits de diffusion des matches du championnat de France de 1° division pour cinq ans. En ordonnant une mesure conservatoire, l'AutoritĂ© peut ainsi Ă©viter, pendant le temps que dure l'instruction, qu'une pratique susceptible d'ĂȘtre anticoncurrentielle nuise gravement et de façon irrĂ©mĂ©diable Ă la concurrence ou Ă l'entreprise qui en est victime. La Commission europĂ©enne lutte ainsi contre les ententes. Les ententes conduisent, en effet, Ă une hausse consĂ©quente des prix, de façon directe par un accord sur les hausses de prix, sur les promotions ou encore sur les marges ou de façon indirecte, par un accord sur la rĂ©partition de marchĂ©s ou de clientĂšle. Selon Bruno Lasserre, PrĂ©sident de l'AutoritĂ© de la concurrence, les ententes contribueraient Ă une hausse de prix pouvant aller jusqu'Ă 25 %, un ralentissement de l'investissement et de l'innovation et globalement ils conduisent Ă une diminution du bien-ĂȘtre de l'Ă©conomie. Au niveau europĂ©en, en 2018, la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence de l'Union a infligĂ© au total 801 millions dâeuros dâamendes, la somme la plus importante d'amendes en comparaison avec les autres autoritĂ©s dans le monde. En France amende record pour lâentente des produits dâhygiĂšnes et dâentretien en 2014 de prĂšs dâ1 milliard dâeuros ! La protection de la concurrence vise aussi Ă lutter contre les abus liĂ©s Ă une position dominante sur un marchĂ©. La Commission europĂ©enne et l'AutoritĂ© de la concurrence interdisent aux entreprises d'exploiter de façon abusive leur position dominante sur un marchĂ©. La position dominante n'est donc pas condamnable en soi. Ce qui l'est, c'est qu'une entreprise profite de sa taille, ses parts de marchĂ© ou de son avance technologique pour adopter des pratiques ayant pour objet d'entraver la concurrence, une entreprise peut profiter de sa position dominante pour Ă©laborer des barriĂšres Ă lâentrĂ©e du marchĂ© et empĂȘcher les concurrents de se dĂ©velopper. Ainsi, l'abus de position dominante lui permet de ne plus tenir compte de la rĂ©action de ses concurrents ou des consommateurs. Les abus de position dominante peuvent prendre une multitude de formes, les deux pratiques les plus courantes Ă©tant celles des ventes liĂ©es et des prix prĂ©dateurs. La pratique de vente liĂ©e » consiste pour une entreprise en position dominante Ă Ă©liminer la concurrence sur un autre marchĂ© en vendant simultanĂ©ment deux produits. L'une des plus cĂ©lĂšbres pratiques de vente liĂ©e dĂ©tectĂ©e a Ă©tĂ© celle imaginĂ©e par l'entreprise Microsoft dans les annĂ©es 2000 La vente liĂ©e de l'Internet Explorer avec Windows, a pour effet dâĂ©quiper de l'Internet Explorer 90 % des PC dans le monde, ce qui porte prĂ©judice Ă une concurrence des autres navigateurs ! En mars 2004, la Commission avait infligĂ© une amende record de 497 millions d'euros Ă Microsoft pour avoir abusĂ© de son "quasi-monopole sur le marchĂ© des systĂšmes d'exploitation â qui Ă©quipe 95 % des ordinateurs individuels â afin de restreindre la concurrence" dans deux secteurs distincts les serveurs installĂ©s au cĆur des rĂ©seaux informatiques des entreprises, et les logiciels de lectures de fichiers sonores et vidĂ©o avec la vente liĂ©e de "Media Player". La stratĂ©gie de "prix prĂ©dateurs" consiste Ă fixer temporairement un prix infĂ©rieur aux coĂ»ts de production d'un nouvel entrant de maniĂšre Ă le forcer Ă sortir du marchĂ©. Une fois cet objectif atteint, elle peut accroĂźtre ses prix et enregistrer des profits qui feront plus que compenser les pertes enregistrĂ©es pendant la pĂ©riode de prĂ©dation. Quelques exemples dâamendes liĂ©es Ă un abus de position dominante en 2015, Orange a payĂ© 350 millions dâamendes. En 2019, la Commission a infligĂ© Ă Nike une amende de 12,5 millions dâeuros pour avoir interdit aux vendeurs de vendre des produits dĂ©rivĂ©s sous licence, Ă savoir des produits dĂ©rivĂ©s de certains clubs et fĂ©dĂ©rations de football parmi les plus cĂ©lĂšbres dâEurope, dans dâautres pays au sein de lâEspace Ăconomique EuropĂ©en. Entre 2009 et 2019, en France, 450 entreprises ont Ă©tĂ© sanctionnĂ©es pour un montant de 5 milliards dâeuros ! Le contrĂŽle des opĂ©rations de concentration est effectuĂ© par la Commission europĂ©enne. Depuis 1990 dans l'UE, les entreprises dĂ©sirant s'engager dans des opĂ©rations de concentration rĂ©union de deux ou plusieurs entreprises entre elles de grande envergure par exemple, lorsque le chiffre dâaffaires mondial est supĂ©rieur Ă cinq milliards dâeuros doivent en informer au prĂ©alable les AutoritĂ©s de la concurrence qui, aprĂšs examen, dĂ©cident ou non de les autoriser. Chaque annĂ©e environ 300 opĂ©rations de concentration sont examinĂ©es et la Commission interdit les fusions, absorptions ou prises de contrĂŽle susceptibles de rĂ©duire fortement la concurrence et faciliter des ententes ou d'aboutir Ă un abus de position dominante. Certaines fusions sont approuvĂ©es sous certaines conditions â vendre une partie des actifs mis en commun ou cĂ©der une technologie sous licence Ă un autre acteur du marchĂ©, par exemple. Les cas de refus sont en rĂ©alitĂ© trĂšs rares puisque seulement 27 fusions ont Ă©tĂ© interdites entre 1990 et 2018, soit 0,3 % des cas. Les aides Ă©tatiques sont aussi contrĂŽlĂ©es. Le TraitĂ© de Fonctionnement de lâUnion EuropĂ©enne interdit ce type de pratiques Ă moins quâelle ne soit justifiĂ©e pour des raisons de dĂ©veloppement Ă©conomique gĂ©nĂ©ral. Une aide est dĂ©finie comme un avantage octroyĂ© sous nâimporte quelle forme subventions, remises fiscales, garanties diverses, fourniture de biens ou de services Ă des conditions prĂ©fĂ©rentielles sur une base sĂ©lective Ă des entreprises par des autoritĂ©s publiques nationales. Elle est prĂ©judiciable lorsquâelle fausse la concurrence et quâelle affecte le commerce entre des Etats membres. Au-delĂ de cette interdiction gĂ©nĂ©rale, la Commission reconnaĂźt quâil existe des circonstances dans lesquelles les interventions des gouvernements sont nĂ©cessaires au fonctionnement dâune Ă©conomie Ă©quitable. Il existe donc un certain nombre dâexemptions comme dĂ©dommager une entreprise dans la rĂ©alisation dâun service public structurellement en perte ou comme apporter des aides lors dâune catastrophe naturelle voire favoriser des rĂ©gions ayant un niveau de vie anormalement bas. Cela peut ĂȘtre aussi de favoriser un projet dâenvergure europĂ©enne. Par exemple, en 2018, la Commission a estimĂ© quâun projet intĂ©grĂ© notifiĂ© conjointement par la France, lâAllemagne, lâItalie et le Royaume-Uni en faveur de la recherche et de lâinnovation dans le domaine de la microĂ©lectronique, une technologie clĂ© gĂ©nĂ©rique, Ă©tait conforme aux rĂšgles de lâUnion en matiĂšre dâaides dâĂtat et contribuait Ă la rĂ©alisation dâun intĂ©rĂȘt europĂ©en commun. Les quatre Ătats membres doivent financer jusquâĂ hauteur de 1,75 milliard dâeuros ce projet, qui vise Ă gĂ©nĂ©rer 6 milliards dâeuros supplĂ©mentaires dâinvestissements privĂ©s. Il existe une procĂ©dure de notification qui autorise les aides Ă ĂȘtre accordĂ©es et la Commission est en droit de demander le remboursement des aides quâelle juge indĂ»ment perçues. Les entreprises et les consommateurs peuvent Ă©galement dĂ©clencher des enquĂȘtes en exprimant des plaintes. Enfin, la politique de la concurrence europĂ©enne sâest attachĂ©e Ă transformer des monopoles publics en marchĂ©s concurrentiels. Il sâagit de distinguer dans ces monopoles ce qui relĂšve des infrastructures qui pourraient continuer Ă ĂȘtre gĂ©rĂ©es sous forme de monopoles publics de ce qui relĂšve des services offerts grĂące Ă ces infrastructures qui eux devraient faire lâobjet dâune concurrence devant bĂ©nĂ©ficier aux consommateurs. Ainsi, la France a transformĂ© progressivement les monopoles publics dâutilisation dâaccĂšs Ă diffĂ©rentes infrastructures de nature publique Ă diffĂ©rentes entreprises. Ce fut le cas dans la tĂ©lĂ©phonie fixe en 1998, de lâĂ©lectricitĂ© pour les gros clients les grands comptes » en 1999 et en 2000 pour le gaz. Pour les particuliers, lâouverture Ă la concurrence pour se fournir en gaz date de 2007. Cette ouverture a concernĂ© aussi le transport ferroviaire, en 2005 pour les marchandises et en 2020 pour les particuliers sur les lignes TGV.
Je révise Fiche Intégration européenne et croissance économique Fiche La politique européenne de la concurrence Fiche La politique économique conjoncturelle Fiche Spécificités et défauts de coordination des politiques économiques de l'UE
Les politiques Ă©conomiques sont au cĆur du programme de la spĂ©cialitĂ© sciences Ă©conomiques et sociales. Retrouve une proposition de sujet et de plan dans cet article pour ĂȘtre fin prĂȘt de jour-J ! Le prĂ©sident de la RĂ©publique a dĂ©taillĂ© le 9 dĂ©cembre 2021, le programme de la prĂ©sidence française de lâUE, qui intervient Ă partir du 1er janvier. Il insista sur lâintĂ©rĂȘt dâun approfondissement des politiques Ă©conomiques communes au sein de lâUE. Les politiques Ă©conomiques regroupent lâensemble des dĂ©cisions prises par les pouvoirs publics en vue dâatteindre des objectifs Ă©conomiques dĂ©signĂ©s, en mobilisant divers instruments rĂšglementaires, monĂ©taires ou budgĂ©taires. Au sein de lâUE nous distinguons la politique budgĂ©taire qui est propre au pays, de la politique monĂ©taire qui est fixĂ© par la BCE pour les pays membres de la zone euro. La politique budgĂ©taire est lâensemble des mesures ayant des consĂ©quences sur les ressources ou les dĂ©penses inscrites au budget de lâĂtat et visant directement Ă agir sur la conjoncture Ă©conomique. DerniĂšrement de plus en plus dâĂ©conomistes mettent lâaccent sur lâintĂ©rĂȘt dâinstaurer une harmonisation de ce type de politiques Ă©galement dans le cadre europĂ©en. En ce qui concerne la politique monĂ©taire, celle-ci reprĂ©sente lâensemble des moyens mis en Ćuvre par un Ătat ou une autoritĂ© monĂ©taire pour agir sur lâactivitĂ© Ă©conomique par la rĂ©gulation de sa monnaie. LâUE, instaurĂ© par le TraitĂ© de Rome en 1957, a renforcĂ© lâharmonisation et la sĂ©lection de ses politiques Ă©conomiques en 2009 avec le traitĂ© de Lisbonne qui encadre le fonctionnement de lâUE et prĂ©cise les compĂ©tences de lâUE et de ses Ătats membres. LâUnion europĂ©enne sâest Ă©galement dotĂ©e dâautoritĂ©s chargĂ©es de mener une politique de la concurrence. La politique de la concurrence dĂ©signe lâensemble des mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer une concurrence libre, loyale et non faussĂ©e » sur tous les marchĂ©s. Quelles politiques Ă©conomiques dans le cadre europĂ©en ? Pour rĂ©viser ton bac, consulte Ă©galement SES Comment expliquer les crises financiĂšres et rĂ©guler le systĂšme financier ? Des politiques macroĂ©conomiques A . Politique monĂ©taire unique et politiques budgĂ©taires nationales La discipline budgĂ©taire au cĆur de la construction europĂ©enne Rappeler les fondements thĂ©oriques et institutionnels Rappeler les rĂšgles, les raisons de la mise en place de ces rĂšgles et le renforcement de ces rĂšgles au fur et Ă mesure des traitĂ©s. IndĂ©pendance de la BCE â mandat unique de stabilitĂ© des prix â ciblage dâinflation Il nâexiste pas de rĂ©elle coordination entre les politiques budgĂ©taires des diffĂ©rents pays la seule coordination est en effet reprĂ©sentĂ©e par les rĂšgles Ă suivre â le conseil budgĂ©taire europĂ©en ne peut quâĂ©mettre des recommandations aux pays, et pas de coordination entre la politique monĂ©taire unique et les politiques budgĂ©taires nationales. B . Les limites de ces politiques Mandat de la BCE qui ne lui permet pas de mener des politiques monĂ©taires toujours adĂ©quates. Les avancĂ©es nâont pu ĂȘtre faites quâen situation dâurgence Des rĂšgles budgĂ©taires qui ne permettent pas des politiques budgĂ©taires nationales efficaces. Ces rĂšgles prĂ©sentent un caractĂšre procyclique â Pas de rĂ©elle incitation Ă dĂ©gager des excĂ©dents en cas de conjoncture favorable â Le respect des rĂšgles accentue la rĂ©cession lorsque les pays connaissent un ralentissement de la croissance ou une crise La valeur de lâeuro La BCE nâa pas de rĂ©elle politique de change. Ce problĂšme de la non utilisation du taux de change comme outil de politique Ă©conomique a Ă©tĂ© posĂ© de façon cruciale lors de la crise, oĂč lâeuro sâest apprĂ©ciĂ©, ce qui a contribuĂ© Ă aggraver la crise dans les pays de la zone euro. On a assistĂ© Ă un certain changement avec Mario Draghi mĂȘme si lâobjectif nâest pas affirmĂ©, le quantitative easing a aussi pour but de dĂ©prĂ©cier lâeuro. C . Les solutions pour amĂ©liorer ces politiques Politique monĂ©taire Ă©largir le mandat Ă la croissance et Ă la stabilitĂ© financiĂšre politique macroprudentielle qui permettrait Ă la zone euro de se rapprocher dâune ZMO â objectif dâinflation plus large, ou objectif dâun niveau gĂ©nĂ©ral des prix sur le moyen terme â revenir sur lâindĂ©pendance en terme dâobjectif â rĂ©sorber le dĂ©ficit dĂ©mocratique Des rĂšgles budgĂ©taires Ă repenser Des Ă©conomistes recommandent de substituer aux nombreuses rĂšgles actuelles une rĂšgle simple les dĂ©penses publiques en valeur ne devraient pas croĂźtre plus rapidement que le PIB nominal Ă long terme et devraient progresser plus lentement dans les pays oĂč la dette est excessive supĂ©rieure Ă 60 %. Une rĂšgle de dĂ©penses publiques intĂšgre la stabilisation contracyclique Ă la fois parce que les augmentations conjoncturelles des recettes nâont pas dâincidence sur le plafond des dĂ©penses â entraĂźnant une discipline budgĂ©taire plus rigoureuse que les rĂšgles actuelles en pĂ©riode de croissance â et aussi parce quâelle ne nĂ©cessite pas de rĂ©duction des dĂ©penses en cas de baisses conjoncturelles des recettes. Un fĂ©dĂ©ralisme budgĂ©taire indispensable DâaprĂšs nombre dâĂ©conomistes, un rĂ©el budget europĂ©en fĂ©dĂ©ral est une nĂ©cessitĂ© pour une zone monĂ©taire, elle peut ainsi disposer dâun instrument pĂ©renne de stabilisation Ă©conomique, en cas notamment de choc asymĂ©trique. Elle peut ainsi devenir une ZMO. Ainsi, Michel Aglietta propose de mettre en place un vĂ©ritable fĂ©dĂ©ralisme budgĂ©taire. Les banques centrales du Japon, du Royaume-Uni et des Ătats-Unis ont rempli leur mission traditionnelle, avec des taux zĂ©ro et le rachat massif dâobligations souveraines. Mais ce nâest pas le cas pour lâeuro qui, du fait de la sĂ©paration entre la Banque centrale europĂ©enne BCE et les Ătats souverains, fonctionne dĂ©sormais comme une monnaie Ă©trangĂšre pour chaque Ătat-membre. La solidaritĂ© europĂ©enne doit donc sâappuyer sur un fĂ©dĂ©ralisme budgĂ©taire avec la mise en place dâun budget europĂ©en commun et sur la mutualisation des dettes publiques. Lâadoption dâun systĂšme du type eurobonds est une solution efficace. Pour rĂ©viser ton bac, consulte Ă©galement SES Les sources et les dĂ©fis de la croissance Ă©conomique Des politiques structurelles A . Une politique agricole commune rĂ©guliĂšrement remise en cause La politique agricole commune PAC est la plus ancienne et la plus importante des politiques communes de lâUE plus de 40 % du budget europĂ©en. Créée par le traitĂ© de Rome en 1957, elle a Ă©tĂ© mise en place en 1962. Ses objectifs sont les suivants AccroĂźtre la productivitĂ© de lâagriculture ; Assurer un niveau de vie Ă©quitable Ă la population agricole ; Stabiliser les marchĂ©s ; Garantir la sĂ©curitĂ© des approvisionnements ; Assurer des prix raisonnables aux consommateurs. B . Pour une meilleure articulation entre politique de la concurrence et politique de lâinnovation La Commission europĂ©enne est responsable de la politique de la concurrence. Elle lutte contre les ententes illĂ©gales, les abus de position dominante, contrĂŽle les concentrations et sanctionne les subventions des Ătats qui nâont pas Ă©tĂ© autorisĂ©es. De plus, elle encourage vivement les gouvernements des pays de lâUE Ă ouvrir les services dâintĂ©rĂȘt Ă©conomique gĂ©nĂ©ral Ă la concurrence, tout en veillant Ă ce quâils restent accessibles Ă tous, mĂȘme dans des zones oĂč ils ne sont pas rentables, afin que les consommateurs puissent bĂ©nĂ©ficier dâune meilleure qualitĂ© et de prix plus Ă©quitables. Ces services sont en particulier lâĂ©nergie, les tĂ©lĂ©communications, les transports, lâeau et la poste. Les pays de lâUE peuvent confier des missions de service public Ă une entreprise, en veillant Ă ce que les tĂąches confiĂ©es et les droits et compensations financiĂšres accordĂ©s soient compatibles avec les rĂšgles de lâUE sur les aides de lâĂtat. Elle recommande de faire la distinction entre les aspects dâun service qui peuvent ĂȘtre ouverts Ă la concurrence comme la fourniture dâaccĂšs Ă internet et ceux qui conduisent Ă un monopole naturel comme les rĂ©seaux cĂąblĂ©s. Pour aller plus loin, en ouverture, il serait pertinent dâĂ©voquer les politiques sociales europĂ©ennes, qui ne sont que trĂšs peu dĂ©veloppĂ©s actuellement mais qui sont lâenjeu principal de lâavenir de lâUE. Tu cherches plus dâinfos sur ton orientation ? Des articles sur diffĂ©rents points du programme pour tâaider Ă dĂ©crocher la meilleure note au bac ? Rejoins la team Up2School Bac sur Instagram et TikTok !
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